Le Cahier Bleu

Nous avons rencontré ...

… les 40e rugissants ! Une semaine après Makara Beach, nous sommes allés tout à l’heure à … Makara Beach ! Lors de notre précédente visite, nous étions arrivés assez tard et à l’improviste, ce qui nous avait empêché de faire la ballade complète. Aujourd’hui, avec un pique nique, nous sommes retournés sur cette plage où le vent …. LE vent nous avait donné rendez vous !

Le 6 Novembre 2005 - Tags: blog


… les 40e rugissants ! Une semaine après Makara Beach, nous sommes allés tout à l’heure à … Makara Beach ! Lors de notre précédente visite, nous étions arrivés assez tard et à l’improviste, ce qui nous avait empêché de faire la ballade complète. Aujourd’hui, avec un pique nique, nous sommes retournés sur cette plage où le vent …. LE vent nous avait donné rendez vous ! Cette fois ci, plutôt que de longer la mer depuis le haut des collines, nous avons marché sur la plage, jusqu’à Opau Bay. La mer était aussi déchaînée que l’air, et on a mangé de l’oxygène pour plusieurs semaines. Au milieu d’Opau Bay, le chemin quitte la plage, et rentre dans les terres pour rejoindre, après une belle escalade, le haut des collines, puis la voiture. Ca valait le coup ! Les couleurs et l’ambiance étaient complètement différentes ….

Rentré à l’appartement et fraîchement douché, je prends quelques instants pour mettre à jour mon blog.

Samedi, fin d’après-midi.

Wellington nous plaît toujours autant. Seb a commencé cette semaine son travail en tant que bénévole au magasin de commerce équitable. Avec une semaine bonus d’anglais (uniquement l’après midi), et le magasin le matin, ses journées sont remplies, et son anglais s’améliore ! En général, il rentre le soir et tombe comme une mouche ! Il nous arrive souvent de nous retrouver en ville pour profiter de l’ambiance et du soleil. On se retrouve alors sur Oriental Parade, pour profiter de la mer et de la plage.

De mon côté, ma recherche d’emploi continue. Nous nous sommes fixés comme échéance le 20 novembre pour que l’un de nous deux trouve un job. Si ça ne se produisait pas, nous savons que l’organisation du déménagement deviendrait plus difficile après cette date, et aussi plus chère. Aussi, les jours passants, et n’ayant pas grand-chose de concret, j’ai eut un peu de mal garder le moral et la foi en début de semaine.

Je me suis rendu compte que dans cette situation, le téléphone portable devient l’élément central de mes préoccupations. Si une agence de recrutement a une bonne nouvelle à m’annoncer, elle m’appellera dessus. Ainsi, son niveau de batterie ainsi que sa présence à proximité deviennent obsessionnels. Si par hasard, je l’abandonne 2 minutes pour, par exemple, aller chercher du pain, la première chose que je vais faire une fois rentré à la voiture, c’est de jeter un œil dessus, pour vérifier si personne ne m’a appelé.

Mercredi, toutefois, j’ai rencontré une agence, ainsi que jeudi, puis vendredi, et un autre entretien m’attend lundi. Les deux dernières agences m’ont proposé des choses assez concrètes et m’ont assuré que mon CV trouverait preneur, mais qu’il s’agirait peut-être d’une question de temps. Des résultats la semaine prochaine sont à attendre. Franchement, j’espère être mis en contact avec un « vrai » employeur la semaine prochaine. Je suis assez optimiste, surtout après une telle série d’entretiens (je suis rodé à l’exercice, maintenant !), mais je ne m’emballe pas.

Dimanche, courant de l’après-midi.

Hier soir, j’ai été interrompu dans la rédaction de ces quelques lignes. Nous avons été invités à assister à Guy Fawkes (désolé si l’orthographe n’est pas bonne). C’est une fête nationale célébrée par tout le monde avec des feux d’artifice partout. C’était excellent. Allez voir les photos sur l’album, vous comprendrez.

Entre temps, j’en ai aussi profité pour relire mes quelques messages précédents. La question de l’emploi, comme dans ce billet, est omniprésente, obsessionnelle, comme je le disais hier. Et à regarder ces messages, on réalise à quel point cette chasse au travail, comme ils disent ici, est une période stressante, car finalement, on a très peu de contrôle sur la situation. Les périodes d’optimisme et de pessimisme s’enchaînent, et l’on passe de l’un à l’autre comme la neige peut tomber sur le parc de Tararua après une journée de plein soleil.

Peut être la seule chose à faire, c’est la « take-it-easy » attitude, attendre que les choses se fassent à leur rythme, avec juste ce qu’il faut d’implication pour envoyer quelques CVs et aller aux entretiens. Vaste programme …

Sinon, prochainement, j’ai prévu de faire un album de plaques … de plaques minéralogiques. En France, par exemple, on regarde souvent les plaques des voitures environnantes. En général, on regarde le département, et on en déduit des habitudes de conduite (par exemple, le fameux « 62, méfie teu »). C’est saugrenu, mais c’est comme ça.

Ici, les numéros sont complètement aléatoires, à moins que le propriétaire de la voiture n’ai décidé de personnaliser son numéro. Du coup, on a des plaques minéralogiques très officielles avec le prénom du conducteur (on suppose), ou alors avec un jeu de mots … Bref, c’est une incongruité (merci Manu pour le mot !) que je vais photographier sous peu, vous verrez, c’est ludique !

- Benoit -

Commentaires

Tu sais ce qu'il te dit le 62 ? Non mais je rêve ! May the force be with you pour ton "job" Laurent.