Le Cahier Bleu

5 semaines ...

Ce matin, j’écrivais que j’avais un entretien avec un employeur potentiel, et ce soir, ce sont 3 employeurs qui sont d’accord pour me rencontrer. Telecom, Fujitsu et Transit New Zealand. C’est fou comme la situation peut se débloquer rapidement !

Le 11 Novembre 2005 - Tags: blog


Jeudi soir.

Le 10 novembre a marqué un tournant.

Ce matin, j’écrivais que j’avais un entretien avec un employeur potentiel, et ce soir, ce sont 3 employeurs qui sont d’accord pour me rencontrer. Telecom, Fujitsu et Transit New Zealand. C’est fou comme la situation peut se débloquer rapidement !

Tous trois présentent des aspects intéressants, mais la proposition la plus insolite est sans doute celle de Fujitsu : le poste commencerait par de la gestion de projet durant 3 à 6 mois, à Sydney ! J’ai dit que je n’étais d’accord pour considérer cette offre que s’ils pouvaient s’engager à me faire travailler ensuite à Wellington. C’est alléchant de se dire que nous pourrions visiter un peu Sydney, mais c’est quand même à Wellington que nous voulons nous installer. Apparemment, ça leur semble acceptable, puisque j’ai un entretien téléphonique demain midi avec la RH de Melbourne. L’entretien avec Télécom est fixé lui à mardi, et l’entretien avec Transit n’est pas encore fixé.

Bien sur, l’état d’esprit ce soir n’est pas le même que ce matin en me levant. Au stress et à l’attente succèdent la joie de voir que nous approchons de la concrétisation du projet, avec quand même une petite pointe de « peur », là, derrière l’oreille. Brusquement, on respire, et le chemin devant nous devient plus clair, se dessine tout doucement. Certes la proposition de Fujitsu ne simplifie pas la construction de l’ensemble, mais au moins maintenant, il y a une sorte d’avenir en océanie. C’est agréable.

Je ne l’ai sûrement pas encore mentionné, mais les chaises qui sont à notre disposition dans le studio sont en bois et donc très, très inconfortables, douloureuses pour le dos. J’avais prévu d’acheter une vraie chaise le jour où j’aurais un job. Je crois que je vais commencer à aller regarder les vitrines !

Concernant la recherche d’emploi pour Seb, nous nous sommes demandés quelle serait la meilleure stratégie à adopter. Il faut en effet tenir compte de son anglais qui manque, peut-être, encore de l’assurance que les employeurs ne manqueront pas de lui réclamer. Il y a de plus cette proposition de Fuji qui nous obligerait, le cas échéant, à nous installer à Sydney pour quelques mois, mais aussi le mois de décembre pendant lequel, si c’est possible, nous voudrions nous promener un peu en Nouvelle Zélande.

Il devrait donc renforcer sa présence au magasin où il travaille en tant que bénévole, tous les matins. Il pratique son anglais et y prend l’oxygène dont il a besoin tous les jours.

L’après midi, il prospectera auprès des agences de recrutement que j’ai pu rencontrer. Ainsi, il pourra « sentir » le marché de l’emploi dans sa branche, et se confronter à l’exercice de l’entretien d’embauche, sans prendre trop de risque : si son anglais est suffisant, les recruteurs lui ouvriront les portes de leurs clients. A l’inverse, elles lui demanderont de repasser dans plusieurs mois si Seb a besoin d’avantage de pratique.

L’idéal serait alors qu’il trouve un petit emploi dans un magasin comme celui dans lequel il travaille déjà. A Wellington ? A Sidney ?

Nous devrions voir plus clair la semaine prochaine : j’aurai eu des propositions concrètes, et nous verrons ensuite quel est le scénario qui nous convient le plus.

Le temps à Wellington est superbe cette semaine. Beaucoup de soleil, et juste un peu de vent aujourd’hui. Après chaque entretien (un par jour depuis une semaine, quand même), j’ai retrouvé Seb, quelque part en ville. Lundi et mardi, il m’attendait au bord de l’eau, sur le City to Sea bridge. La vue sur la baie est magnifique, et c’est assez calme. On y voit des nageurs, des canoës qui parcourent la baie, des avirons, des bateaux à voile … Mardi, en rejoignant Seb à cet endroit, nous avons même vu passer une raie. Pas une petite raie, une plutôt du genre qu’on voit à la télé, à Ushuaïa, de près de 2 mètre d’envergure. Elle se promenait là, dans la baie de Wellington, près du bord, agitant ses « ailes » et, après avoir amorcé un virage devant nous des plus gracieux, s’en est allée vers les profondeurs. Nous avons pu la photographier, mais le cliché (dans l’album du 8 novembre) ne fait honneur ni à la beauté ni à la taille de l’animal.

- Benoit -