Le Cahier Bleu

Un week-end au Mount Taranaki

Depuis jeudi dernier, comme je pouvais m’y attendre, il s’est passé beaucoup de choses : l’annonce des entretiens a été suivie des entretiens eux même, et je ne vois plus aujourd’hui Wellington comme la semaine dernière.

Le 16 Novembre 2005 - Tags: blog


Mercredi après midi.

Depuis jeudi dernier, comme je pouvais m’y attendre, il s’est passé beaucoup de choses : l’annonce des entretiens a été suivie des entretiens eux même, et je ne vois plus aujourd’hui Wellington comme la semaine dernière.

Vendredi, j’ai eut mon entretien avec Fujitsu, au téléphone, celui qui devait me faire partir à Sydney pour 6 mois. Mon interlocutrice cherchait visiblement un consultant qui soit mobile sur toute l’Océanie, y compris au-delà des 6 mois. J’ai été impératif sur mon retour à Wellington, elle m’a dit que le poste n’était pas pour moi. Malgré mon discours limpide sur mes intentions, et probablement celui aussi du recruteur, elle n’avait pas voulu entendre mes pré requis, et elle et moi avons perdu notre temps. Dommage.

En sortant de l’entretien, un peu énervé quand même, nous sommes partis directement pour le Mount Egmont, ou Mount Taranaki (les 2 sont les noms officiels, le premier est anglais, le second maori). 4 heures de route pour arriver au B&B « The pretty croft ». Accueil charmant, et surtout, une vue dégagée à notre arrivée sur le mont, en forme de cône. Le lieu étant l’un des plus pluvieux de Nouvelle Zélande, c’était donc une chance. Par contre, le lendemain, et le surlendemain, nous avons pu vérifier qu’ici, la météo peut changer brusquement : en promenade, on peut partir sous un plein soleil et finir dans une tempête de pluie, voire de neige. Nous avons eut des trombes d’eau, transformant les sentiers en torrents, et les paysages à mesure que les nuages allaient et venaient dans à peu près toutes les directions.

Des conditions un peu extrêmes, donc, mais d’excellents souvenirs : la végétation, les coulées de lave, le vent, les rochers, la vue sur la mer de Tasmanie qui ceinture le mont par le nord, l’ouest et le sud, la neige, les nuages qui nous cachent le sommet, et enfin, les bassins creusés dans la lave par les torrents …

Samedi et dimanche, nous avons donc randonné, et dimanche soir, nous sommes rentrés sur Wellington par la route coincée entre le mont et la mer, par le nord. Cette route s’appelle la « surf highway » : battue par les vents (les 40e rugissants), la mer présente souvent d’énormes rouleaux, dans lesquels les surfeurs viennent s’amuser. Nous avons fait plusieurs arrêts pour profiter de ce spectacle, assis sur une plage de sable noir.

Lundi m’a servi à attendre mardi. Seb avait son premier entretien avec une agence de recrutement, mais moi j’étais préoccupé par le mien, décisif, du lendemain. Mardi matin, je n’ai rien fait de notable non plus, attendant anxieusement de me rendre, à 4 heure, à la tour de Telecom NZ.

En sortant, une heure et quart plus tard, je souriais. Je n’ai pas encore de contrat ferme (il devrait arriver la semaine prochaine) mais je crois bien que je vais faire l’affaire. Le poste me plaît, l’ambiance a l’air bonne, le cadre intéressant … bref, je suis très optimiste, et je ne vois pas ce qui pourrait maintenant nous empêcher d’emménager à Wellington (sans compter qu’il me reste encore un entretien avec Transit vendredi).

Un grand pas de franchi, donc, auquel j’ai eut tout le loisir de réfléchir pendant un massage organisé par Sunniva.

- Benoit -

Commentaires

Les photos du Mount Taranaki me laissent quelques vagues souvenirs de randonnée. A bien regarder la carte de la NZ et tes photos, n'y aurait-il pas la possbilité de faire 12mois de randonnée continus? Encore des photos! Merci Manu

Un road trip pendant les vacances de noel a travers la NZ ca vous di ? On cherche du monde on est 2 frenchies pour le moment.