Le Cahier Bleu

Jour J : Lille, Paris, Séoul, Auckland et Wellington

Et bien ça y est, le jour J est arrivé.

C’est la joie qui domine la foultitude de sentiments qui se bouscule en moi. Les bagages sont bouclés, l’appartement est prêt à accueillir le frère de Ben, les affaires de Daphné sont prêtes, l’heure approche.

Le 7 Octobre 2005 - Tags: blog


Et bien ça y est, le jour J est arrivé.

C’est la joie qui domine la foultitude de sentiments qui se bouscule en moi. Les bagages sont bouclés, l’appartement est prêt à accueillir le frère de Ben, les affaires de Daphné sont prêtes, l’heure approche.

Nous quittons l’appartement dans lequel nous habitons depuis presque 4 ans pour rejoindre la gare Lille Europe, première étape de notre voyage, où nous attend une partie de la famille de Benoît. Les cœurs, et parfois les voix, se nouent. Nous ne partons que 3 mois, mais pour tout le monde, nous repartirons…

Le TGV nous emmène jusque l’aéroport CDG2 où nous enregistrons nos bagages. Nous ne pouvons dorénavant plus faire machine arrière.

Dans l’avion, l’ambiance est détendue, probablement en partie grâce à la beauté et à la gentillesse des hôtesses Coréennes.

Les onze heures de vol passent au rythme des repas.

Minuit heure Française. C’est l’anniversaire de Benoît ! Probablement la journée la plus courte de sa vie, car il est déjà 7h du matin en Corée.

Lorsque nous arrivons à Séoul, le soleil décline à l’horizon. Il est 16h et nous avons passé la majeure partie de la journée à somnoler dans l’avion. Nous sommes fatigué par le trajet, mais nous devons tenir le coup encore quelques heures. Notre avion pour Auckland part à 21h.

L’aéroport est calme, ce qui peut être surprenant pour des français habitués au brouhaha des aérogares. Benoît se paye même le luxe d’une douche dans un centre de massages ! L’attente est longue, renforcée par l’impatience d’enfin découvrir notre destination finale.

L’avion pour Auckland est là, devant nous. Mais au fait, que produit la Corée ?

Nous voici repartis pour 11h de vol. Onze heures pendant lesquelles les questions se bousculent alors que je commence à m’assoupir. Nous atterrirons bientôt dans un pays que nous ne connaissons pas pour y vivre une partie de notre vie.

Plus l’avion approche de sa destination, et plus j’ai le sentiment de ne plus trop savoir ce que je fais là. Deux mois et demi peuvent passer très vite, mais peuvent aussi paraître des années !

Mes doutes s’envolent en voyant le sol Néo-Zélandais apparaitre à travers un hublot de l’avion.

Ca y est ! Nous survolons la Nouvelle Zélande !! Wouahou !!

Les contrôles douaniers, nombreux, se déroulent sans problème. Mes chaussures de randonnée ont l’accord pour entrer sur le territoire national. Car ici, pas question de faire ce qu’on veut : tout ce qui est organique doit faire l’objet d’un contrôle. La nourriture doit être jetée.

Le temps est nuageux, la température agréable, et les paysages étonnants de simplicité. Les pistes sont bordées d’herbe bien verte et sont situées juste à coté de la mer. On trouve ici et là quelques montagnes et des villages.

Le décalage horaire (11h avec la France) ne me pèse pas. Pas encore. L’escale de Séoul a permis le passage en douceur d’un fuseau à l’autre. Cette courte journée du 6 octobre aura été l’équivalent d’une longue nuit agitée.

Changement de terminal pour embarquer à bord d’un avion domestique à destination de Wellington.

Et c’est reparti. Pour la dernière étape cette fois. La dernière heure nous séparant de Wellington passe peu à peu. Nous survolons le tapis de nuages blancs recouvrant la Nouvelle Zélande. Qu’allons-nous découvrir sur place ? Est-ce que ça nous plaira ?

L’impatience est partagée entre l’envie d’être arrivée, et celle d’appeler nos proches pour leur annoncer que nous sommes bien arrivés.

Enfin, nous atterrissons. Imaginez un atterrissage sur une piste construite au milieu des montagnes et face à un vent de fou. Plutôt acrobatique !!

Un peu de transport terrien pour terminer le voyage. Le chauffeur de taxi nous fait un peu visiter la ville. Impressionnant ! Un mélange de San Francisco et de style Antillais : des maisons en bois accrochées aux montagnes qui se jettent dans la mer. Puis il nous amène au Caprice Studio, lieu de résidence des 30 prochains jours.

A peine arrivés, la propriétaire nous accueille en nous apportant de quoi nous sustenter ce soir. Demain matin, nous aurons droit au pain frais !

Elle est pas belle la vie ? :-)

Nous sommes le vendredi 7 octobre 2005 et il est 17h.

- Sébastien -