Le Cahier Bleu

Vous y croyiez ?

Ben a signé jeudi son contrat avec TNZ, et nous venons de signer pour la maison qui nous plaisait tant...

Le 3 Décembre 2005 - Tags: blog


C’est fait !

Ben a signé jeudi son contrat avec TNZ, et nous venons de signer pour la maison qui nous plaisait tant.

Nous avions rendez-vous aujourd’hui à 17h30 avec Mickael, l’agent immobilier qui nous avait appris la veille, alors que nous visitions d’autres maisons face à la mer -au cas où- que la propriétaire avait retenu notre candidature !

Les verrous ont sauté les uns après les autres, libérant la porte qui vient de s’ouvrir sur une tranche de vie en Nouvelle Zélande.

Soulagements, mais soupirs aussi.

Au revoir Lille et son appartement, au revoir la famille, au revoir les amis, au revoir les collègues, nous partons !

Nous ne serons cependant pas bien loin grâce à Internet, et puis, vous viendrez nous rendre visite de temps en temps. Il y a tant de choses magnifiques à découvrir ici !

Les fortes émotions de la semaine, l’attente d’abord, puis la concrétisation du projet, ont été absorbées par la quantité de sports pratiqués cette semaine.

Nous avons commencé samedi dernier par une promenade de 2h à cheval, nous avons enchainé jeudi avec 1h de Kayak dans la baie de Wellington, puis, ce matin, par un trek de 2h à cheval, et enfin, cet après midi, par 2h30 de voile !! Et oui, c’est aussi ça la vie à Wellington, ne m’en déplaise ! :-)

ATTENTION, les lignes qui suivent sont de nature à heurter la sensibilité des personnes ayant navigué en Corse du 17 au 24 septembre 2005 !

Récit de mes premières heures de navigation à Wellington.

Suite à la proposition de Stewart, rencontré mardi matin lors d’un entretien, je me suis donc rendu à midi, aujourd’hui, à coté du Zephyrometer, une sculpture permettant de mesurer la force du Zephyr, un vent local. Le vent, du nord ouest aujourd’hui, assez fort, devrait encore forcir pour atteindre les 40 nœuds.

Stewart, le propriétaire du bateau, prend la décision de tenter le coup. Commençons, et nous verrons ensuite s’il faut rentrer au port, ou si nous pouvons nous engager dans la régate comme prévu.

Le départ du port se passe bien, nous arrivons sur le lieu du départ, mais il semble que la régate ait été annulée à cause du vent, trop fort.

Tant pis, nous aurons tout de même fait 1h30 de voile.

De retour dans la baie où se situe le port, nous allumons le moteur et affalons les voiles lorsque soudain, le moteur ralentit puis s’arrête… Sans voile et sans moteur, un bateau n’est plus manœuvrant et se laisse donc déporter par les vents et les courants… La décision est elle aussi prise de hisser à nouveau le génois en attendant que Stewart résolve le problème. Pour patienter, nous faisons des « ronds dans l’eau ».

L’état de la mer ne se prêtant pas trop à la pratique de la mécanique, nous décidons de prendre un corps mort (une bouée attachée à un bloc de béton) à l’abris de la houle. Manœuvre réussie, le bateau est immobilisé !

Alors que l’ambiance se détend, le bateau commence à dériver, entrainant avec lui la bouée qui apparemment, n’était plus attachée à son lest…

Nous re-hissons rapidement le génois et recommençons nos ronds dans l’eau.

Le moteur ne daignant pas redémarrer, Stewart décide de rentrer au port sous génois, en réduisant au fur et à mesure la vitesse du bateau à l’approche de son emplacement.

Le bateau se positionne correctement, mais un coup de vent le projette sur les pilasses de bois auxquelles les bateaux du port sont amarrés. Plus de peur que de mal. Nous profitons de cette proximité pour déplacer le bateau jusqu’à son emplacement en nous aidant des pilasses.

Mission accomplie !!

Rassurez-vous, les navigations ne se passent pas tout le temps comme aujourd’hui, mais parfois :-).

- Sébastien -