Le Cahier Bleu

Un transfert haut débit !

Après un weekend bien rempli avec l’arrivée de Daphné en Nouvelle Zélande, mais très reposant, la semaine allait elle être également bien remplie, mais surtout fatigante.

Le 1 Avril 2006 - Tags: blog


Après un weekend bien rempli avec l’arrivée de Daphné en Nouvelle Zélande, mais très reposant, la semaine allait elle être également bien remplie, mais surtout fatigante.

Mais revenons d’abord sur le weekend.

Nos retrouvailles avec Daphné ont été l’occasion de redécouvrir la région de Levin où se trouve la quarantaine. Située sur la Kapiti Coast, à 1h15 en voiture de Wellington, cette petite ville n’a rien d’exceptionnel même si c’est l’une des plus importantes villes côtières de la région. Nous avions déjà visité l’arrière pays, l’année dernière, lors de l’une de nos premières sorties de Wellington. Nous avions également profité de notre visite du centre de quarantaine en janvier pour nous promener un peu dans les alentours. Sans jamais en conserver un souvenir mémorable.

Nous avons pourtant passé un très agréable moment, Daphné y étant bien sur pour beaucoup, mais aussi parce que nous avons découvert des endroits totalement sauvages et magnifiques. Des plages vierges d’habitation, jonchées de troncs et de branches d’arbres apportés par la mer lors des tempêtes, déformées par la présence de dunes, couvertes d’oyats, les mêmes qu’à Ste Cécile plage. Nous nous y sommes longuement promenés, après avoir passé la majeure partie de la journée dans une cage, à profiter de la présence de notre chat retrouvé, et avant de rejoindre la chambre d’hôtes que nous avions réservés en début d’après midi. Une marche reposante et dépaysante.

De retour à Wellington dimanche soir, nous sommes traditionnellement allés passer un moment au Chocolate Fish café, l’âme en peine d’être reparti sans elle…

Lundi, Irène était de retour pour une semaine.

L’année dernière, Saida, une française, avait été embauchée par Fuji pour mettre en place la nouvelle infrastructure sur laquelle je travaille, mais un évènement familial l’avait contrainte à retourner en France. C’est alors Irène qui avait pris le relais, mais en tant que contractante (i.e. elle est à son compte), et donc de façon temporaire. Parallèlement, Fuji cherchait des candidats permanents pour prendre la relève, sans trop de succès. Le contrat d’Irène avec Fuji s’est terminé début mars, avant mon arrivée, car elle avait pris d’autres engagements ailleurs qu’elle devait aller assumer.

Jusqu’à lundi, il n’y avait donc pas eu de transfert de compétences. J’essayais donc par moi-même de faire connaissance avec cette nouvelle infrastructure, cette nouvelle organisation, et ces nouvelles règles.

Saida, qui continuait à intervenir à distance depuis la Suisse où elle habite maintenant, m’aidait un peu. Mais le décalage horaire et l’outil de communication utilisé (l’email) ne favorisaient pas la réactivité…

Bref, la venue d’Irène pour un réel transfert de compétence était la bienvenue ! Mais qu’elle est bavarde cette Irène !! J Pour chaque information transmise j’avais droit à l’historique complet de l’affaire. La difficulté était de devoir être attentif à chaque instant, pour saisir le petit morceau d’information intéressante dans ses longs discours. Autant vous dire que dès le milieu de l’après midi, je n’écoutais plus que la moitié de ce qu’elle disait tant mon cerveau s’était épuisé à traduire le flux incessant de paroles.

Dès le lendemain, je décidais donc de fixer le programme et les objectifs des prochaines journées. Plus ou moins tenus, mais j’avais maintenant un prétexte pour l’interrompre lorsque la tirade devenait trop longue.

Les jours passants, notre relation s’est améliorée, et nous sommes même parvenus à boucler le programme de la semaine.

Tout ce que j’ai appris cette semaine devrait me servir la semaine prochaine, puisque je vais assister à une formation à Wellington sur une des spécificités de ce nouveau système d’exploitation que je connais maintenant mieux.

Un peu anxieux sur le déroulement des vacances de notre chat au centre de quarantaine, nous avons pris de ses nouvelles mercredi. Nous avons attendu le milieu de semaine pour ne pas paraître trop inquiets :-).

Et finalement, tout allait bien. Daphné se lavait tranquillement, dehors, à la chaleur du soleil. Un vétérinaire de la MAF (ministère de l’agriculture de NZ) passé lundi, n’a constaté aucune anomalie. Etat de santé parfait ! Dimanche, nous retournons à Levin passer la journée avec elle. Plus que 3 semaines à patienter. Encore trois semaines !!

- Sébastien -