Le Cahier Bleu

Deux jours à Auckland

Hier soir, je suis rentré de Auckland, où j’ai été passer deux jours pour Telecom. Cette ville, située au nord de l’Ile du Nord, est la capitale économique de la Nouvelle Zélande. Il y fait plus chaud, et j’ai vite senti, en sortant de l’avion, que le pull et l’écharpe dans mon sac seraient inutiles !

Le 5 Avril 2006 - Tags: blog


Mercredi après-midi.

Hier soir, je suis rentré de Auckland, où j’ai été passer deux jours pour Telecom. Cette ville, située au nord de l’Ile du Nord, est la capitale économique de la Nouvelle Zélande. Il y fait plus chaud, et j’ai vite senti, en sortant de l’avion, que le pull et l’écharpe dans mon sac seraient inutiles ! Avec le temps qu’il fait sur Wellington depuis deux semaines, c’était comme arriver dans un ville des tropiques !

Avec Rob, le collègue qui m’accompagnait, nous avons pris de suite un taxi pour nous rendre à Telecom, dans le centre ville, à 40 kilomètres de l’aéroport. La première constatation concerne le trafic aussi dense qu’on me l’avait décrit, sans grands axes de circulation. Pour nous rendre au centre ville, nous avons traversé des zones pavillonnaires, zigzagués dans des petites rues … et nous venions de l’aéroport ! Les voitures sont partout, les bus/taxis n’ont pas de couloirs réservés, ou très peu. Apres 6 mois passés en Nouvelle Zélande, je réalise a quel point le choix de notre installation à Wellington a été judicieux. Je me rappelle aussi que je ne suis décidément pas fait pour vivre dans des grandes villes.

Arrivés à Telecom, j’aperçois tout de suite la Sky Tower, tour emblématique d’Auckland. On peut se rendre au sommet par des ascenseurs, et en descendre le long de ses parois, accroché à un filin !! Avis aux amateurs … Les locaux de Telecom, eux, sont plus modernes, plus grands, qu’à Wellington, preuve qu’il y a plus d’argent à Auckland. La ville est aussi plus cosmopolite, notamment là où se trouvent les tours de Telecom, aux abords du « red light district » : aller d’un bâtiment à l’autre me fait croiser une foule hétéroclite. Impressionnant !

Sinon les deux jours se sont bien passés. J’ai rencontré Mark, un gars qui bosse pour Telecom et qui porte le même nom que moi. Comme ce nom est très répandu dans le nord de la France et que son père a émigré d’Angleterre en 1960, peut être s’agissait il d’un cousin. Finalement, on a bien eut du mal à faire le lien par manque d’information. Mais il va me donner des prénoms de son ascendance et je croiserai ça avec mon arbre généalogique.

Lundi soir, je suis allé sur le port d’Auckland pour un repas organisé avec des membres de mon équipe. Le restaurant était situé à coté de quelques voiliers qui courent l’America’s Cup. On a passé une bonne soirée, qui a commencé par un apéro, comme de bien entendu, et pour faire honneur à la réputation française, j’ai pris un cocktail appelé « Viagra » … à cause de sa couleur !

Puis je suis rentre à l’hôtel. L’ambiance, la chambre, les taxis, la piscine le matin, jusqu’au goût de l’omelette aux légumes du petit déjeuner, m’ont rappelé ces années passées à voyager, quand je bossais pour Vignette. Le fait de s’endormir tout seul après avoir passé un dernier coup de fil à la maison, surtout. Tout ça pourrait être super si c’était partagé, et non pas vécu en solitaire, mais non, cette vie n’est définitivement plus pour moi. Rentrer à Wellington a donc été un vrai plaisir. A croire que je deviens casanier !

- Benoit -