Peut etre que pour commencer, il pourrait ne pas reduire les effectifs publics comme il le fait. Les coupes sauvages qu'il a effectuees dans ce qui constitue le plus gros fournisseur d'emplois de la ville ne l'a certainement pas aidee a traverser la fameuse crise. C'est un peu dingue d'etre le responsable de ce chomage choisi, dont il sait que Wellington sera la premiere ville touchee par ses mesures, et ensuite de sembler surpris par les effets de ses propres actes.

Ainsi va John Key: jamais a court de raccourcis de bistrot, toujours plein de resources pour imposer sa vision economique ultra-liberale jusque-boutiste. En effet, selon lui, le marche est capable de s'auto-reguler, et moins le gouvernement se mele du commerce et de la finance, mieux l'economie se porte. Que cette doctrine ai deja montre ses limites et ses ravages (sociaux et environnementaux) ne semble pas l'avoir effleure. Que des pays comme la France ou l'Angleterre essayent justement de se decentraliser pour se desembourber des monstres/trous noirs que sont devenus Paris et Londres , ne semble pas l'inspirer. Que separer pouvoir politique et pouvoir economique (comme en Australie) soit une pratique saine pour eviter les conflits d'interets ne semble pas essentiel a ses yeux.

Au lieu de ca, il continue ses coupes dans les services publics, sommes de faire plus avec moins. Au final, ce sont les aides aux personnes et l'entretien des parcs nationaux qui sont pousses dans les bras des entreprises (les fameux "partenariats"), dont l'objectif premier n'est pas d'aider les personnes ni l'entretien des parcs nationaux, mais bien de faire des benefices. Tout en reduisant ces services, essentiels a la cohesion d'une nation, il detruit des emplois, mettant autant de personnes en situation de ne plus payer d'impots, de ne plus participer a l'economie. En bref, il affaiblit toute l'economie, au premier rang de laquelle on trouve Wellington, un peu comme si un assassin se lamentait de l'etat de sa victime.