Deux semaines après notre arrivée, deux mois avant de rentrer

Une semaine de passée depuis le Wairarapa. Qu’avons-nous fait ? Avons-nous avancé dans notre projet de nous installer à Wellington ?

Une semaine de passée depuis le Wairarapa. Qu’avons-nous fait ? Avons-nous avancé dans notre projet de nous installer à Wellington ?

Lundi, Seb a commencé ses cours d’anglais. Absent toute la journée, j’ai pu re-plancher sur mon CV. Je ne sais plus si j’en avais parlé, mais les CV européens de quelques pages sont considérés ici comme n’étant pas suffisamment détaillés. La norme en Nouvelle Zélande, c’est 6/7 pages, avec beaucoup de prose pour expliquer ce qu’on a fait, dans quelles circonstances, …. Bref, j’ai du replonger dans mon expérience professionnelle et retrouver des détails que j’avais oublié avec le temps. Un exercice intéressant au demeurant, mais long. Après trois jours, j’ai atteint un résultat satisfaisant, et j’ai pu reprendre ma recherche d’emploi.

Nous sommes samedi, et suite à l’envoi de ce nouveau CV (dont j’ai mis un aperçu dans les photos !), j’ai pu avoir un entretien hier, vendredi, et un autre est prévu mardi. L’entretien de vendredi, avec une agence de recrutement, a été très positif, et a duré une heure et demi. Un peu épuisant tout de même, mais le bonhomme avait l’intention de me pousser auprès de 4 de ses clients. Ca a l’air intéressant et en plus, bien payé ! Enfin on verra ce que ça donne, on ne s’emballe pas !

Sinon, nous avons eut un temps exceptionnel en début de semaine. Je suis allé chercher Seb à la fin de ses cours lundi, et nous avons pris un grand plaisir à nous promener le long de la baie, sous un soleil magnifique. J’ai aussi organisé mes journées en fonction de sa dispo : je travaillais à la maison jusqu’à 15h30, heure de sa sortie, et profitait du reste de la journée avec lui pour nous promener en ville. En passant, j’ai repris la piscine. Elle est située le long de la baie, et, lorsqu’on s’y rend, on peut voir de nombreux joggeurs courir sur la plage, des rollers sur le trottoir, des vélos sur la route … Assez « Bay Watch » comme ambiance !

Enfin, la piscine me réussit. A chaque ville que j’ai traversée, aller nager a toujours été une façon pour moi de m’approprier les lieux, comme pour forcer mon absorption dans la masse des habitants et de leurs activités quotidiennes. Ca aide à se sentir chez soi un peu partout. Je note au passage que je ne suis jamais allé à la piscine à Paris. Comme quoi ...

Après avoir pris la décision d’acquérir la Holden, nous avons concrétisé cette semaine et effectué toute la paperasse. Contrairement à la France, la plaque d’immatriculation ne changera pas. Pour ceux qui n’auraient pas noté sur les photos, nous sommes donc maintenant immatriculés « CUL 244 ». Pas mal, non ?

J’ai nettoyé aussi l’intérieur. Ca n’avait pas du être fait depuis sa sortie d’usine ! Sunniva, la proprio, a bien rigolé de me voir faire, estimant sûrement que c’était inutile. Moi, je suis d’accord pour rouler dans une vieille voiture (1987, quand même), mais pas une voiture sale !

On a commencé à se pencher sérieusement sur la question du logement à partir de janvier. On recherche une maison un peu en retrait de Wellington, quitte à commuter un peu, pourvu qu’on soit en pleine nature et qu’on profite de l’environnement d’ici. En pleine montagne ou face à la mer, façon « Heat ». On a un peu regardé pour la location, mais il n’y a vraiment pas grand-chose. Du coup, on va sûrement chercher à acheter, ce qui nous correspond mieux de toutes façons. Ainsi, l’argent n’est pas complètement perdu, et quand on rentrera en Europe (dans quelques années, sûrement, mais combien, who knows ?), on repartira avec l’argent épargné.

Voilà. Pour ce week-end, pas grand-chose de prévu : lundi, c’est férié et tout le monde est parti en week-end. N’ayant rien prévu, on se dit que tous les B&Bs vont être pleins. On va donc privilégier les petites sorties à la journée, sur la Kapiti Coast, le versant ouest au nord de Wellington, donnant sur la mer de Tasmanie.

La semaine prochaine, Seb aura fini ses cours d’anglais, et moi je n’aurai peut-être pas encore commencé de bosser. Si les conditions le permettent, on ira peut-être faire un tour sur l’île du sud, qui apparaît un peu comme la terre promise en terme de paysages.

A part le studio qui est vraiment petit, on commence à s’approprier l’endroit, et les émotions ressenties au début font place à d’autres dont j’ai du mal à définir les contours aujourd’hui. C’est toujours aussi positif, c’est sur, et Wellington est vraiment une ville où je me sens bien, grande et nature à la fois. Mais les choses se mettent en place doucement, très doucement, je suis impatient de savoir où nous serons dans 2 mois, et impatient aussi de voir ces paysages qui sont là, tous proches, et que je ne peux aller voir maintenant sous peine de devoir rentrer définitivement en décembre, faute d’avoir su préparer notre vie ici. Peut être que dans une semaine, beaucoup de choses auront bougé, et qu’on y verra plus clair.

Benoit, le 22 Octobre 2005