Déjà 3 semaines ...

Depuis mercredi et les 3 entretiens dans la même journée, pas grand-chose sur le plan du travail. L’un des recruteurs m’a appelé pour me dire que son client voulait me rencontrer pour un job … à Auckland. Pour le moment, je ne suis pas prêt à aller là-bas, donc j’ai refusé. Je compte reprendre sérieusement les hostilités à partir de demain.

Dimanche après midi.

Depuis mercredi et les 3 entretiens dans la même journée, pas grand-chose sur le plan du travail. L’un des recruteurs m’a appelé pour me dire que son client voulait me rencontrer pour un job … à Auckland. Pour le moment, je ne suis pas prêt à aller là-bas, donc j’ai refusé. Je compte reprendre sérieusement les hostilités à partir de demain.

Vendredi matin, il m’est arrivé une petite anecdote rigolote (avec le recul), qui peut vous faire rire (ceux qui ont insinué, un jour, que je puisse être un boulet, devraient lire). Alors je vais vous la raconter.

La veille, Seb et moi nous promenons dans Wellington, et comme nous devons payer Sunniva la propriétaire, pour le studio, Seb retire la modique somme de 800$ en petites coupures. Ca fait environ 500€, et 40 billets de 20$. Trouvant l’ensemble un peu lourd, il me les livre en les plaçant dans mon portefeuille. Il me prévient, de loin, et s’exécute.

Le lendemain (vendredi, si vous me suivez), il part à son cours d’anglais. Moi, décidé à profiter de la journée, je me rends à la piscine dans la foulée. Il fait beau sur Wellington, bien que, comme souvent, le vent soit aussi de la partie. Arrivé aux abords de la piscine (bâtie sur le bord de la baie), je me gare et, sortant du véhicule, me dirige vers le parcmètre. Bien sûr, à ce moment là, j’ai oublié que 800$ en petites coupures sont dans mon portefeuille, et en me levant de mon siège, le joli petit tas de 40 billets tombe sur le sol, la route, en l’occurrence.

Comme dit plus haut, il y a pas mal de vent à Wellington, et en une demi seconde, le joli petit tas de billets devient un joli tapis de billet s’effilochant sur la route ! Vite, réfléchir, voilà les billets en partance dans plein de directions à la fois, et si possible, sur la route. Je me mets à courir en hurlant après les 40 billets (les 40 billets voleurs, même), revenant régulièrement à la voiture pour les y jeter violemment, puis repartir pour en chercher d’autres ! Un vrai fort boyard !

Après trois allers-retours et plein de billets complètement détruits jonchant le plancher de la voiture (je les ai pas ramassé proprement, pour les empiler un à un, vous pensez bien), j’effectue une dernière vérification et me rassois dans la voiture. Je ferme la porte. Ouf ! Tremblant, je compte les billets. Bingo, je n’en ai perdu aucun ! J’ai bien mis 10 minutes à me calmer. Quand je suis reparti au parcmètre, j’étais encore tellement « sonné » que j’ai mis assez de pièces pour pouvoir rester 3 heures à la piscine !

Voilà ! Ca vous a fait rire ? Moi, oui.

Nous avons été revoir la maison à louer avec Seb, mais à louer, ça fait vraiment trop cher. Nous continuons de creuser l’achat d’une maison, mais la question du prêt se corse encore d’avantage car les taux viennent de passer de 7% à 9.5% !!! Je sais pas si je l’ai déjà dit, mais nous cherchons à voir si on ne pourrait pas emprunter en France pour financer le projet ici.

Sinon, Sunniva nous a présenté une de ses copines qui part habiter un an en Australie et qui nous louerait sa maison. C’est pas très cher, disponible à partir de janvier, et meublé. Nous devrions visiter la maison vendredi prochain. On verra.

Hier, samedi, Seb a passé la journée à adapter son CV aux standards néo-zélandais, et en fin de journée, nous sommes partis nous promener sur Makara Beach, à l’extrême ouest de Wellington (j’ai mis les photos en ligne dans un album que je vous conseille d’aller voir). Sur la route, c’était assez désert, mais on a vu quand même une ou deux maisons en train de se construire. En Nouvelle Zélande, la plupart d’entre elles sont bâties en bois, uniquement. C’est assez surprenant de voir les structures de ces maisons, sans les murs, et dont toutes les arrêtes sont en bois. Plus tard, les murs aussi seront en bois. En fait, l’explication vient des tremblements de terre, qui endommagent moins les maisons quand elles sont construites dans ce matériau.

Sur le retour, on s’est fait un restaurant sur Cuba Street, une rue pas mal animée, avec plein de bars. Encore une fois, on a pu profiter d’une super cuisine. Jusqu’à maintenant, nous avons très rarement été déçus : la cuisine est aussi raffinée que par chez nous, parfois meilleure, souvent moins chère, toujours à base de produits frais. C’est un vrai plaisir que d’en profiter.

Benoit, le 30 Octobre 2005