Lundi midi.

Il a fait tres mauvais la semaine derniere. Il a plu des cordes du matin au soir. Le temps s’est accorde a l’humeur puisqu’il a fallu organiser les derniers preparatifs pour le depart de Daphne. Elle devait partir mercredi, et vu le temps et l’argent investi pour ce voyage, autant dire que je ne voulais pas de surprise de derniere minute. Plus important, meme si tous les indicateurs etaient au vert, je crois que tout le monde imaginait les scenarios les plus optimistes et les plus pessimistes au sujet du deroulement du vol.

Comment allait elle arriver ? Allait elle arriver ? Finalement, elle allait faire 20 000 kms toute seule, changer deux fois d’avion, et etre aux mains d’une multitude de gens que je ne connaissais pas. Bien sur, il y avait le plaisir de savoir que le moment de la revoir approchait, mais aussi l’attente anxieuse de la confirmation de son arrivee a Wellington.

J’avais donc soigneusement rempli ma semaine d’un maximum d’activites/rencontres pour que le temps passe plus vite. Mercredi, Seb et moi avons mange avec Fred et avec plaisir, au moment ou Daphne attendait a Roissy pour prendre son envol. Jeudi soir, une fois encore, entrainement de rugby (en salle cette fois ci, a cause du mauvais temps). Et vendredi, avant d’aller a la piscine, j’ai telephone a la quarantaine, qui devait avoir recupere Daphne le midi meme. Au telephone, j’ai court-circuite les formules de politesse pour aller a l’essentiel, et apprendre que Daphne etait arrivee en pleine forme, « comme si elle sortait de la piece d’a cote » m’a dit Denise, la proprietaire du refuge. Ce soir la, a la piscine, je nageais dans le bonheur !

Daphne entamant ses 30 jours de quarantaine, nous sommes alles lui rendre visite des que possible. Le refuge ouvre a 9h30, mais samedi, sentant notre impatience, Denise nous a propose d’arriver a 9h. Le refuge se trouve a une bonne heure de route au nord de Wellington, et a 8h58, nous etions devant l’entree.

C’est vrai qu’elle allait super bien. Pendant les 5 premieres minutes, elle marchait comme si elle etait un peu somnolente. Puis on a retrouve Daphne au mieux de sa forme, et visiblement ravie de nous revoir, passant de mes genoux a ceux de Seb, des epaules de Seb aux miennes, se roulant par terre dans l’attente de caresses, ne nous lâchant pas d’une semelle.

Nous sommes donc restes avec elle la matinee, profitant reciproquement du plaisir de nous retrouver. J’ai lu Globalia, de Jean Christophe Rufin. Pour le repas, nous sommes alles au Whisper Cafe de Levin, puis sommes retournes au refuge jusque 16h. De temps a autres, Denise ou John, son mari, passaient devant la cage (de la taille d’un petit studio) ou Daphne va sejourner pendant 30 jours, et nous avons pu constater qu’ils prendront bien soin d’elle pendant cette periode. Quant a nous, nous lui rendrons visite tous les week-ends jusqu’au 22 mai.

Avant de nous rendre au Bed & Breakfast, nous sommes alles nous promener sur Kuku Beach, qui nous a surpris par sa beaute et son cote sauvage : la Kapiti Coast ne nous avait pas habitues a ca.

Dimanche, avant de rentrer sur Wellington pour un cafe au Chocolate Fish, nous sommes retournes lui rendre visite et avons passe un petit bout de matinee avec elle. Adorable …

Je terminerai ce billet en remerciant Nico d’avoir organise le depart de notre petit chat, avec succes, malgre son emploi du temps tres charge !!