Benoit - 19 Octobre 2010
Benoit - 19 Octobre 2010
Quelques photos d'une randonnée week-end avec Seby. Départ le vendredi soir pour une marche nocturne, une marche au travers du bush, une marche dans la rivière.
Benoit, le 19 Octobre 2010
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1. Jeudi 14 octobre. Je pars pour 3 jours et 2 nuits en randonnée, alors je prépare les sandwichs.
2. Vendredi, 18h, Seby et moi sommes au départ de la randonnée. Pour ce soir, nous devrions rejoindre le refuge peu de temps après la tombée du jour.
3. Pour nous rendre au refuge, un pont suspendu au dessus d'une rivière ...
4. ... où Seby ira remplir sa gourde.
5. Puis un deuxième pont suspendu, plus long et plus haut, avant l'ascension jusqu'au refuge. Nous y parviendrons à la lumière des lampes frontales.
6. Samedi matin. La veille, en arrivant au refuge, nous avons pu voir ce même paysage sans les couleurs, simplement éclairé par la lune.
7. Le refue, la Herepai Hut, pouvait abriter des rats, selon le DOC ....
8. .... mais heureusement, de rats il ne fut pas question. Au fond à gauche, mon sac de couchage, et Seby, enroulé dans le sien.
9. Le feu, allumé la veille, n'a pas survécu à la nuit, et les vêtements ont a peine pu sécher.
10. Dehors, il fait un temps superbe. Le plan de la journée, c'est de rejoindre le sommet de gauche (Mont Walker), en montant par le sommet de droite et en longeant la crête ... sous les nuages!
11. La vitesse à laquelle les nuages se deversent dans la vallée laisse présager d'une vraie "baston" dans les hauteurs.
12. On monte quand même un petit peu, pour voir. En contrebas, le toit du refuge, et la vallée, qui descend vers le sud.
13. Autour de nous, les nuages se font plus présents. Ici, ils commencent à recouvrir la vallée que nous avons emprunté hier, en voiture, pour rejoindre le départ de la randonnée.
14. Plus haut, les nuages se consolident, et le vent devient vraiment, vraiment costaud.
15. A vrai dire, on tient à peine debout. La crête est sous les nuages. Or, nous savons qu'elle nous aurait déj) posé un problème d'orientation, puisqu'il n'y a pas de sentier, pas de marquage. Tout ça commence à sentir le roussi.
16. Aussi, certaines sections deviennent étroites. Ici, ce petit promontoire se laisse difficilement photographier, tant je suis secoué par le vent.
17. Seby tente de tenir la poste, avec difficulté. Nous venons de décider que continuer serait une dangeureux. Alors on fait demi tour ...
18. ... décision dont la sagesse sera confirmée dans la descente, alors que le vent a encore forci.
19. Nous devions rejoindre un refuge à l'autre bout de la vallée, en passant par la crête. A la place, nous le rejoindrons en longeant la crête de la colline, sur la gauche, puis en plongeant dans le bush pour rejoindre la vallée.
20. Une fois quitté le sentier et enfoncé dans le bush, c'est très accidenté ...
21. ... et s'il suffit de descendre ...
22. ... c'est entre les arbres, les fougères, le long d'un ruisseau de plus en plus important ... Après 1h30 pour parcourir 800 mètres ...
23. ... nous sortons du bush (depuis la gauche sur cette photo) et rejoignons la vallée!! Il fait beau, c'est dégagé, et c'est désert, aucun sentier ne menant à cette endroit.
24. Pour rejoindre le refuge que nous visions initialement, il faut maintenant descendre la rivière ...
25. ... exercise auquel je suis maintenant habitué. C'est sauvage, et on en profite à plein!
26. De temps à autre, on longe des bassins où l'on peut se baigner ...
27. ... et, avant d'atteindre le refuge, trouvant cette vallée finalement très accueillante, nous optons pour une nuit en tente.
28. Il est 16h, nous avons déjà bien donné aujourd'hui, et l'endroit est superbe. Mes vêtements sèchent au soleil.
29. Je m'allonge pour une petite sieste, et voilà ce que je vois de ma petite alcôve.
30. La journée passe, et on plante la tente.
31. Le repas du campeur: liophilisé! J'ai chauffé l'eau et l'ai répartie dans les deux sacs/repas. En gros, on attent que ça cuise!
32. Dimanche matin. La nuit a été agitée: le vent s'est levée, et la pluie a finalement réussi à nous rejoindre.
33. La tente, installée par des pros du camping, a malgré tout été protégée du gros des rafales, grace aux arbres qui l'entouraient.
34. Le ciel s'est bien couvert.
35. C'est un trou de verdure ...
36. ... où chante une rivière! La tente n'a pas été épargnée, par contre, par la pluie.
37. Je sais le refuge initialement envisagé à quelques 500 mètres. Nous plions rapidement bagage et je croque dans une barre de céréales: le petit déjeuner attendra l'abri!
38. En continuant notre descente, la rivière grossit. J'espère juste qu'elle n'aura pas trop enflée d'ici le refuge.
39. Plus bas, on croise d'autres superbes bassins ...
40. ... à côté desquels la tente aurait aussi pu être posée.
41. Par moment, ce sont de vrais piscines que nous aurions eu pour nous seuls.
42. On continue notre descente, en prenant bien garde à procéder avec précaution car les rochers sont glissants ...
43. ... et le risque de se tordre une cheville jamais très loin.
44. Au détour d'un virage, un pont suspendu: le refuge est posé sur son extrémité à gauche de la photo.
45. Et voilà le refuge! 'Roaring Stag Lodge" ou "Le refuge du sanglier rugissant". On trouvera une cabane à viande derrière la bâtisse ...
46. ... mais c'est surtout l'abri qu'il nous procure qui nous intéresse vraiment ici. Je fais bouillir de l'eau pour les céréales, le thé et le café.
47. Face à la rivière, et regardant la pluie tomber, Seby et moi, fin heureux!
48. Enfin, nous repartons pour le dernier bras de cette randonnée, le retour, par la forêt.
49. C'est beaucoup plus facile qu'à travers le bush, ou descendant la rivière, mais nous offre quand même ...
50. ... quelques jolis bassins de boue à traverser!
51. On progresse rapidement, et très vite, on rejoint l'intersection où, 2 jours plus tôt, nous sommes partis vers le fond de la photo, vers Herepai. Aujourd'hui, nous revenons depuis l'autre côté, depuis le Roaring Stag Lodge. Il nous reste une heure avant le parking.
52. On reprend les ponts suspendus.
53. Depuis le pont, je fais quelques photos des fougères ...
54. ... et de la rivière: on est vraiment haut!
55. A la sortie de ce pont, quelques centaines de mètres et cette randonnée trouve sa conclusion. Ce fut inattendu, improvisé, sauvage, et fantastique!